Les sept morts d’Evelyn Hardcastle – Chronique

Bienvenue les amateurs de lecture ! On se prévoit un bouquin pour le week-end !

Aujourd’hui je vous parle du roman Les sept morts d’Evelyn Hardcastle, un livre écrit par Stuart Turton, un journaliste anglais dont c’est le premier roman. Il est paru en 2018 en Grande-Bretagne et en 2019 en France aux Editions Sonatine. Vous pouvez le trouver en poche chez 10/18.

L’auteur caractérise lui-même son livre comme un roman policier avec des voyages dans le temps et des changements de corps. Non attendez, ne partez pas. C’est un bon résumé c’est vrai. En effet, ce livre raconte l’histoire d’un homme qui se retrouve dans un manoir anglais isolé et qui doit empêcher en une journée la mort d’Evelyn Hardcastle, la fille des propriétaires du lieu. Oui, ça sonne très Agatha Christie, clairement, en plus effectivement l’époque de l’action est indéterminée mais rappelle les années 20/30, époque pendant laquelle se passent les meilleurs romans de la papesse du crime.

Mais il y a une différence donc, de taille, puisque d’abord le protagoniste a perdu la mémoire, et ne sait absolument pas ce qu’il fait là, mais surtout, non seulement il revit toujours la même journée, comme dans le génial film Un jour sans fin, mais en plus à chaque fois dans la tête et le corps d’un invité différent ! Et cela donc, tant qu’il n’a pas résolu le crime !

C’est une intrigue palpitante, extrêmement ludique, très bien construite, avec des personnages fortement typés, mais pour lesquels l’auteur va au bout du cliché de manière assumée. On n’est jamais perdus, puisqu’on suit toujours le même protagoniste à travers ce qui lui arrive. Pas de multitude de points de vue, c’est bien ça le sel du roman : on découvre tout en même temps que ce personnage principal.

On croise des réminiscences des meilleures œuvres de science-fiction, et on ressent même une ambiance parfois clairement étrange et inquiétante, qui rappelle l’atmosphère de la série Bly Manor. 

Ce livre avait tout pour me plaire, et je l’ai littéralement dévoré, malgré ces 600 pages ! Je l’avais raté à sa sortie, je l’ai vu évoqué dans un article au sujet de l’excellente série Les 7 vies de Léa qui inclut aussi du body surf (le fait de passer d’un corps à l’autre).

Du coup je vous le recommande chaudement, et dites-moi ce que vous en avez pensé !

À bientôt pour un autre partage de lecture !